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00036462



Université Lille III Charles De Gaulle

UFR de Psychologie

 

 

 

Recherche exploratoire aupres de toxicomanes récidivistes légaux:

Traitement de Substitution, Stratégie de Coping et Estime de Soi.

 

 

Mémoire de Maîtrise

 Sous la direction de M. Marc Hautekeete

 

 

 

Jocelyne Betito                                                          

Eliette Gardian                                                                                             Septembre 2003

Table des matières

Partie Théorique     

1. Première Partie : Des  Substances aux Acteurs 12

1.1.    Les substances  13

1.1.1.    Mode d'action des drogues sur le cerveau   13

1.1.1.1.    Le modèle d'auto stimulation intercrânienne (Olds et Milner, 1954) 13

1.1.1.2.    Le système de récompense  13

1.1.1.3.    Drogue et plaisir 14

1.1.2.    Dépendance et tolérance  15

1.1.2.1.    La Dépendance  15

1.1.2.2.    La Tolérance  15

1.1.3.    Les opiacés  16

1.1.3.1.    L'opium   17

1.1.3.2.    La morphine  17

1.1.3.3.    L’héroïne  19

1.2.    Les acteurs : de qui  parle- t-on? Spécificités et singularités du public héroïnomane. 22

1.2.1.    L’Héroïnomanie dans le monde, en Europe et en France  22

1.2.2.    Quelques modifications des caractéristiques des usagers de drogues : un vieillissement des usagers d'héroïne  22

1.2.3.    la poly toxicomanie  23

1.2.4.    L'héroïnomane, entre répression et soins : 23

1.2.4.1.    La loi 1970 : quels enjeux?  23

1.2.4.2.    Stigmatisation de l'héroïnomane  24

2.  Deuxième Partie : Les approches théoriques de la toxicomanie. 26

2.1.    Les modèles issus du conditionnement   27

2.1.1.    Le conditionnement répondant  27

2.1.2.    Le conditionnement opérant  28

2.1.3.    Théorie des deux facteurs. 29

2.1.4.    Bandura : une approche sociale et cognitive de l'apprentissage (1977) 30

2.2.    Les approches cognitivo-comportementales  de la toxicomanie   32

2.2.1.    Le modèle de prévention de la rechute de Marlatt et Gordon (1985). 32

2.2.2.    La restructuration cognitive de Beck (1993). 35

2.2.3.    Le modèle de changement de Prochaska et Di Clemente (1986) 37

3.  Troisième Partie : La prise en charge des personnes toxicomanes 39

3.1.    Une chaîne thérapeutique spécialisée dans l'accompagnement du toxicomane : soutien environnemental et social. 40

3.1.1.    Le dispositif sanitaire et social  40

3.1.1.1.    Les centres de post-cures. 40

3.1.1.2.    Les appartements thérapeutiques. 40

3.1.1.3.    Les familles d'accueil. 41

3.1.1.4.    Les communautés thérapeutiques. 41

3.1.2.    Un objectif commun : la restauration de l'estime de Soi 42

3.2.    Les traitements de substitution : un soutien pharmacologique. 44

3.2.1.    Histoire et généralités  44

3.2.2.    Les Objectifs. 44

3.2.3.    La méthadone  46

3.2.4.    Le Subutex®. 48

3.2.4.1.    Pharmacologie et effets  48

3.2.4.2.    Contexte général de la mise à disposition du traitement de substitution par le Subutex® : des objectifs de santé public  50

3.2.4.3.    Risques de surdoses et mésusages du Subutex®   51

4.  Quatrième Partie  : Toxicomanie et  stress. 53

4.1.    De l'approche linéaire du stress. 53

4.1.1.    Historique  54

4.1.2.    Les modèles biologiques  54

4.1.1.1.    Le Syndrome Général d'Adaptation (Seyle, 1956) 55

4.1.1.2.    La physiologie du stress  55

4.2.    A une approche cognitive et transactionnelle du stress  57

4.2.1.    Le modèle de Lazarus et Folkman(1984) 57

4.2.2.    Le modèle de Steptoe (1991) 60

4.3.    Le stress et ses dommages : la toxicomanie. 61

4.3.1.    L'importance du stress chez les personnes toxicomanes  61

4.3.2.    Le stress: cause ou conséquence?  62

4.3.3.    Stress et développement de la toxicomanie. 62

4.3.4.    Stress et vulnérabilité à la rechute. 63

4.3.5.    Combattre le stress pour vaincre la toxicomanie  64

5.  Cinquième Partie : Le Coping, une variable cognitivo-comportementale modérant la relation stress/détresse. 65

5.1.    Les modèles théoriques  66

5.1.1.    Modèle de défenses du moi 66

5.1.2.    Concept de Coping et théorie cognitive du Stress : petit retour sur les hypothèses initiales de Lazarus et Folkman   67

5.1.3.    Les échelles de coping : présentation d'une méthode d'évaluation. 68

5.2.    Efficacité des stratégies de coping. 69

5.2.1.    Efficacité des stratégies de coping sur la détresse émotionnelle  70

5.2.2.    Efficacité du coping sur la santé physique  71

5.3.    La toxicomanie et le coping   72

5.3.1.    Stratégies de coping utilisées par les toxicomanes : quelle prévalence?  72

5.3.2.    La toxicomanie comme stratégie de coping. 72

5.3.3.    Efficacité du coping sur la toxicomanie: un exemple, les Coping Skills Training (Monti, 1989). 73

6.  Sixième Partie : Toxicomanie et délinquance  74

6.1.    La nature de la liaison entre drogue et délinquance   75

6.2.    La prison : une variable transversale. 77

6.2.1.    L'usage de drogue en détention. 77

6.2.2.    Le profil des toxicomanes incarcérés  78

6.2.3.    La substitution en milieu carcéral : intérêts et limites  78

6.2.4.    Stress, coping et prison   80

6.2.4.1.    La sortie de prison : un facteur de stress important. 80

6.2.4.2.    Le stress perçu et les stratégies de coping mise en place. 81

METHODOLOGIE

1.  Problématique  83

2.  Le cadre de notre recherche  85

3. La population  85

4.  Le matériel 86

4.1.    Les entretiens préliminaires  86

4.2.    Les inventaires et échelles évaluatives  87

4.2.1.    La fiche signalétique  87

4.2.2.    L'Estime de Soi 87

4.2.2.1.    Description  87

4.2.2.2.    Système de réponse et  cotation  88

4.2.2.3.    La consigne : 89

4.2.2.4.    Le débriefing  89

4.2.3.    Les stratégies de Coping   90

4.2.3.1.    Le choix des items  90

4.2.3.2.    La formulation des items  90

4.2.3.3.    La disposition des items  90

4.2.3.4.    Le système de réponses  93

4.2.4.    L'usage du Subutex®   93

4.2.4.1.    Formulation des items  93

4.2.4.2.    Consigne  94

4.2.4.3.    Disposition des items et cotation  95

RESULTATS

1. Analyse descriptive de la population  98

2. Utilisation des stratégies de coping  100

2.1.    Analyse descriptive   100

2.2.    Analyse inférentielle   101

3.  Utilisation des stratégies de coping en fonction des situations de solitude, de critique et de contrôle. 103

3.1.    Analyse descriptive   103

3.2.    Analyse inférentielle   104

3.2.1.    Analyse globale  104

3.2.2.    Etude approfondie des stratégies utilisées dans chaque situation. 106

3.2.2.1.    Situation de critique. 106

3.2.2.2.    Situation de solitude. 107

3.2.2.3.    Situation de contrôle  108

4. Questionnaire d'Estime de soi 110

4.1.    Analyse descriptive   110

4.2.    Analyse inférentielle   111

5.  Questionnaire concernant l'usage du Subutex®   112

5.1.    Analyse descriptive   112

5.1.1.    Réévaluation de la dose à prescrire  113

5.1.2. Respect du mode d’administration   113

5.1.3 Aspect psychologique du manque ou Efficacté vis-à-vis du craving   114

5.1.4. Aspect psycho-comportemental du manque (rituels de préparation, gestes d’administration) 114

5.1.5. Acceptation des implications liées à la prise du traitement. 114

5.1.6 Objectifs alloués au traitement  115

5.1.7 Synthèse  115

5.2.    Analyse inférentielle des scores "Tr" et "To". 117

5.3.    Analyse inférentielle sur toutes les variables. 118

 

5.3.1.Comparaison du groupe A et du groupe B. 118

5.3.2.    Comparaison des sous-groupes sélectionnés en ce qui concerne les réponses au questionnaire  123

DISCUSSION- CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES
Pour faire face à l'utilisation de produits illicites, initiatives, innovations, partenariat, sont des éléments essentiels de la prévention et des soins. Les diverses organisations doivent être conçues, élaborées et créées en tenant compte des compétences et des expériences de chacun, ainsi que des réalités et configurations institutionnelles et locales. Elle doivent également être diversifiées et surtout adaptées au contexte social, géographique, urbain. Une relation étroite entre les structures doit respecter le travail de chacun et en garantir, voire en augmenter, l'efficacité.

L'absence de relais entre les structures complémentaires augmente le risque de rechute et par là même, de  récidive délictueuse, le sujet cédant au prosélytisme ou à la participation active au trafic illicite pour financer la dépendance. Cette absence de relais ou la non-adéquation, voire la frilosité des structures existantes susceptibles de l'assurer, se fait particulièrement sentir pour les personnes qui sortent de prison.

Ainsi, le travail thérapeutique et socio-éducatif effectué par les structures ou associations intervenant en milieu carcéral, notamment les Antennes Toxicomanie (Centre de Soins Spécialisés pour Toxicomanes en milieu carcéral ) se trouve limité par les délais, souvent fluctuants, entre la préparation des projets de soins ou de réinsertion socio-professionnelle avec les toxicomanes incarcérés et leur mise en œuvre concrète : en effet, le délai entre la sortie de prison et la prise en charge par une structure de soins (qu'il s'agisse d'une post-cure, d'une famille d'accueil ou d'un autre type de dispositif) peut être l'occasion d'une rechute.

Le retour brutal dans le contexte familial, souvent peu préparé, peut également s'avérer nocif quant au projet d'abstinence élaboré en prison.

De plus, le dispositif en milieu ouvert est souvent réticent à accueillir ce type de public souvent très marginalisé.

 

En d'autres termes, la confrontation brutale avec leur environnement naturel survient à un moment où les toxicomanes, hier encore privés de liberté, de responsabilités et de gratifications, sont particulièrement sensibles à la pression du milieu. La joie liée à la sortie de prison fait place à un état d'attente anxieuse compte tenu de l'évolution rapide de leur mode de vie, évolution sur laquelle ils n'ont que peu de prise.

 La sortie de prison apparaît comme une situation à haut risque de rechute ; ce risque d'un retour vers le style de vie antérieur est décuplé lorsqu'on prend en compte les sollicitations au produit par les anciennes connaissances.

Cette rechute n'est pas inexorable mais conduit souvent à la réactivation des croyances de base liées à la drogue, aux schémas cognitifs correspondant aux règles personnelles de fonctionnement, ces schémas étant inconscients et profondément ancrés en mémoire à long terme. Cela peut donc conduire à la reproduction des pensées automatiques vis-à-vis de la drogue et par ce biais amener à la réitération de l'addiction. De là, le projet de soins est très vite abandonné, ce qui s'accompagne d'une dévalorisation de soi et du rejet, voire d'une certaine animosité vis à vis des motivations et  résolutions associées à ce projet qui avaient été investies en prison.

Devant ce constat, l'Association "Aide aux Détenus Nécessitant des Soins Médico-Psychologiques à Loos", (ADNSMPL) a mis en place un Centre de Soins Spécialisé pour Toxicomanes, l'Accueil Temporaire pour la Réinsertion (ATRE), qui est chargé d’encadrer le projet des toxicomanes incarcérés dès leur sortie de prison et de permettre sa mise en œuvre.

Il s'agit, pour ce premier relais de France, d'accueillir ces personnes pour un temps limité dans une maison collective située au cœur de Lille et dotée d'une équipe pluridisciplinaire s'engageant à poursuivre le travail entamé en milieu carcéral, l'objectif visé étant l'accès à un dispositif de soins psycho-éducatif ou l'acquisition d'une autonomie suffisante sur le plan social, professionnel et familial tout en maintenant l’encadrement des traitements de substitution (Subutex® et Methadone®). C’est au sein de cette structure que nous avons mené notre recherche.

Il s’agissait en premier lieu, de nous familiariser à cette population : des substances chimiques au statut social de l’héroïnomane en passant par les mécanismes psychologiques propres aux problématiques toxicomaniaques, nous avons relevé un certain nombre de phénomènes réguliers (tels que le stress, les fluctuations de l’Estime de Soi, un usage inapproprié des traitements de substitution). qui nécessitaient d’être approfondis relativement au caractéristiques propres à cette population (récidivistes pénaux, réitération du comportement addictif en dépit des suivis thérapeutiques entamés ….).

 

 

 

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