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Diverses interventions d’anne BRESCH psychologue clinicienne sont regroupees ici (18 pages) :

 

LA COMPLEMENTARITE SOIGNANTS BENEVOLES DANS UN

RESEAU DE SOINS PALLIATIFS A DOMICILE

 

21/10/1999

 

Présentation de l'Association et de la Fraternité Accompagnement des malades

L'Association a été créée en 1946 par Armand MARQUISET et a pour mission de venir en aide en priorité aux personnes âgées de plus de 50 ans, particulièrement démunies et isolés.

Aujourd'hui, elle développe son action auprès des personnes âgées, des personnes en situation de précarité, des personnes malades, grâce à 6000 bénévoles réguliers et 200 permanents animateurs dans toute la France.

" L'action des petits frères des Pauvres s'inspire, partout où elle est vécue, de valeurs fondamentales: la valeur unique et irremplaçable de chaque personne humaine, la dignité de tout homme et de toute femme quels que soient leur origine, leur situation et leur état physique, psychique ou social, la liberté fondamentale de chacun, la fraternité et la fidélité. "

Cette Charte donne également une définition du terme Accompagner.

" C'est reconnaître la personne et l'accepter dans ce qu'elle a d'unique, la respecter dans sa dignité, son intimité, sa part de mystère.

C'est être son interlocuteur et son témoin.

C'est valoriser ce qu'elle vit et l'aider à découvrir ses potentiels enfouis, lui permettre d'exprimer ses désirs et ses aspirations profondes.

C'est marcher à ses côtés, en respectant son évolution et son rythme propre, s'ajuster constamment à ses besoins.

C'est l'aider à se prendre en charge, la laisser libre dans ses choix.

C'est la considérer comme un être toujours en devenir. "

La suite dans le document entier…

 

METTRE EN MOTS LES EMOTIONS

 

Le bénévolat d’accompagnement s’inscrit dans une nouvelle ritualisation autour de la fin de la vie et témoigne d’une certaine évolution des attitudes et mentalités face à la mort.

La défaillance actuelle de nombreux rituels qui concernaient jadis l’accompagnement jusqu’à la mort, l’agonie, les cérémonies funéraires, le deuil, etc.… a peu à peu révélé que l’exclusion et le déni face à la mort étaient lourds de conséquences pour nos sociétés modernes.

A la suite des travaux d’Elisabeth KUBLER ROSS, un esprit palliatif prend également son essor en France, voulant signifier qu’il est possible de maintenir une relation avec ceux qui vont mourir.

Accompagner une personne lors d’une étape cruciale de son existence pourrait être de lui offrir une écoute, l’accompagner dans son travail de deuil des choses de la vie, entendre ses interrogations, ses souffrances.

Cette solidarité est fondamentale et permet que chacun se sente encore sujet d’une rencontre, et non pas seulement porteur d’une maladie et objet de soins.

Plan de ce travail :

 

La sélection des bénévoles

Les groupes de parole

L’écoute

Les interrogations des bénévoles

La place du bénévole au sein de la famille

Apprendre ses limites

Accompagner les bénévoles

Les enjeux de la position de bénévole

Tout ceci dans le document complet

 

 

LA JUSTE PROXIMITE DANS LA RELATION D’ACCOMPAGNEMENT

 

Nous choisissons de parler de juste proximité plutôt que de juste distance dans la relation d'accompagnement. Il s'agit d'une expression utilisée par Emmanuel HIRSCH (philosophe, responsable de l'Espace Ethique de l'AP-HP).

Le terme -DISTANCE- fait référence à la place, à l'éloignement respectif de deux protagonistes d'une rencontre, accompagnant et accompagné.

Cette place est fonction :

    • du statut de l'accompagnant: selon qu'il est membre de la famille (accompagnant naturel), soignant, bénévole...
    • de la nature de sa relation au malade : proche - bénévole - professionnel.

Il nous semble important d'identifier, de reconnaître les différents niveaux de son implication auprès d'un malade, également selon son rôle (soigner, soutenir, accompagner).

Mais notre fonctionnement d'être humain fait qu'il est impossible de se diviser en secteurs, de se morceler : " maintenant je lui fais une injection, je suis infirmière, plus tard, il aura besoin d'être écouté et je jouerai peut-être le rôle de sa fille ..."

La suite dans le document complet…

 

 

Le processus du deuil

 

Le canadien Jean MONTBOURQUETTE affirme que le deuil n'est pas une maladie, mais un processus normal de la condition humaine, confrontée tout au long de l'existence à de multiples pertes.

Mais aujourd'hui, il est devenu difficile d'exprimer en public sa souffrance liée au deuil. La fonction du deuil n'est plus prise en charge par la communauté. C'est ainsi, que dans la mouvance des soins palliatifs, on a vu se mettre en place dans les pays anglo-saxons puis en France des groupes de soutien aux endeuillés.

Selon Christophe FAURE (Vivre le deuil au jour le jour, Albin Michel, 1996), le deuil est un processus naturel de cicatrisation.

Il comporte différents aspects :

-> un ressenti physique (la douleur, le manque)

-> un état psychologique (sentiments, pensées, émotions)

-> un événement social et relationnel

-> l'occasion d'un questionnement philosophique et spirituel.

Ce processus est propre à chaque personne : aucun deuil ne ressemble à un autre, on retrouve des grandes lignes communes dans le déroulement du travail de deuil, mais chacun fait face à cet événement à un rythme qui lui est propre. Ainsi, au sein d'une même famille, face à une même perte, chacun des membres évoluera à son propre rythme. Pour prendre un exemple, cela peut créer parfois un sentiment d'incompréhension quand les modes de réaction à la perte d'un enfant sont différents pour le père et pour la mère.

Il est également important de savoir que chaque deuil, chaque perte réactive les deuils et les pertes du passé.

Quels sont les facteurs qui déterminent le déroulement du processus du deuil :

La suite dans le document complet

L’écoute d’une personne en fin de vie

 

Définir l’écoute est difficile, elle correspond sans doute à une attitude intérieure (même si elle est aussi utilisée comme technique de communication) ; elle permet de créer à deux un espace de rencontre et d’échange. S’ouvrir à la résonance intérieure des propos de l’autre et rester relié à ses propres paroles et attitudes.

Se mettre à l’écoute d’une personne en fin de vie, ou plus exactement une personne (gravement) malade implique de se mettre au diapason d’une personne traversant ce qu’elle croit être la dernière étape de sa vie. En fonction du parcours de l’écoutant, cela peut signifier utiliser toutes ses capacités de perception pour accueillir ce qui va être dit, pensé, mis en acte dans la relation. Si l’écoutant peut disposer de quelques informations au préalable (état de santé, vécu psychologique du malade et de son entourage, etc…), la rencontre est souvent inattendue, imprévisible, et c’est heureux ! Même si cela rend l’échange plus acrobatique …. Il n’est pas si fréquent de s’exposer à une rencontre inédite, même si elle reste déterminée par un contexte particulier : statut de l’écoutant - membre de l’entourage, bénévole d’accompagnement, soignant-, hôpital, domicile, présence ou non de l’entourage, relations avec les professionnels de santé, niveau d’information partagé ou caché …).

L’écoute d’une personne en fin de vie s’inscrit dans une recherche de sens, une volonté souvent mal exprimée de comprendre quelque chose à ce qui se passe : "  pourquoi moi, pourquoi maintenant, pour quoi faire ou ne plus faire, pour quel destin ou absence de destin, etc ".

La rencontre peut être trans-générationnelle, la maladie étant présente à tous les âges de la vie. L’écoutant peut être renvoyé brutalement (malgré son désir de bien faire) par des phrases du type : "  Mon Dieu mais vous êtes si jeune, qu’est ce que vous venez faire dans un hôpital … vous êtes complètement morbide, vous venez voir du mourant ? … nous n’avons rien en commun, partez ! je suis trop fatigué, ce n’est pas le moment ".

La suite dans le document complet

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