Mémoire de MASTERprofessionnel
Psychologie Clinique
LE GROUPE DE PAROLE
COMME DEPOSITAIRE
DE LA SOUFFRANCE DES FAMILLES
INTODUCTION 1
1. DEMANDE 3
1.1. Présentation du contexte dans lequel elle est formulée 3
1.1.1. Particularités 3
1.1.2. L’espace 4
1.2. Les acteurs concernés 6
1.2.1. Les familles 6
1.2.2. Les résidents 6
1.2.3. L’équipe 7
1.3. Problèmes rencontrés par le psychologue 8
1.3.1. Contacter les familles 8
1.3.2. Les aides extérieures 9
2. LES MOYENS 10
2.1. Revue de la littérature. 10
2.1.1. Le groupe 10
2.1.2. Les aidants 14
2.2. Qu’est ce qui peut être fait ? 16
2.2.1. Le groupe thérapeutique 17
2.2.2. Le groupe thématique. 17
2.2.3. Les démarches 17
2.3. Les moyens envisagés pour répondre. 19
2.3.1. Présentation. 19
2.3.2. Les groupes de parole. 20
3. LES RESULTATS 23
3.2. Analyse des comportements 27
Synthèse et Conclusion 40
Bibliographie 43
Introduction
L’objectif de ce travail de recherche action est de montrer que le groupe de parole permet aux familles de parler librement des ressentis douloureux liés au placement de leur parent en maison de retraite. Habituellement, il s’agit d’un choix très difficile pour les familles qui, face à des impératifs et à l’augmentation des difficultés, n’ont pas d’autres recours que l’entrée en institution. Cette décision peut être plus ou moins bien acceptée. Il est donc nécessaire de pouvoir proposer aux familles un lieu d’écoute. Ainsi, chacun peut s’exprimer et entendre le vécu de l’autre qui peut être différent mais également enrichissant.
La prise en charge des familles était une demande qui émergeait directement de la direction et de l’équipe, qui se trouvaient parfois démunies face aux réactions des familles. La constitution d’un groupe de parole semblait alors être une réponse adaptée. Toutefois il fallait s’interroger suffisamment et s’entourer de professionnels afin d’être suffisamment informée sur les caractéristiques d’un groupe de parole. Celui-ci donne un sentiment d’unité, mais est toutefois considéré comme différent de la somme des parties qui le compose. En effet, il est important de conserver l’individualité de chacun. Pour autant, l’ensemble des participants donne une dynamique de groupe bien plus importante. Son bon fonctionnement dépend, selon R.KAES, de la solidité du cadre. Ce dernier peut se maintenir grâce à quatre éléments : les invariants du cadre, les formations et transferts, le discours associatif et la place du psychologue. Ainsi le groupe peut avancer à son rythme, cadré et dirigé par le psychologue.
La plupart des aidants principaux sont les filles des résidents. Dans ce cas, on peut observer un inversement générationnel lorsque le taux de dépendance du père ou de la mère augmente. Ainsi l’aidant peut s’investir de plus en plus auprès du parent se coupant progressivement du monde extérieur. La séparation lors de l’entrée en maison de retraite est alors synonyme de trahison, d’abandon et de culpabilité. La souffrance qui peut alors émerger doit pouvoir s’exprimer, afin qu’il n’y ait pas de répercussion sur les résidents et l’équipe.
Dans un premier temps la formulation de la demande sera présentée ainsi que la structure dans laquelle ce travail a eu lieu.
Dans un second temps une brève revue de la question permettra de mieux comprendre les notions importantes de ce mémoire à savoir le groupe et les aidants. Seront également expliqué les démarches nécessaires à la mise en place d’un groupe de parole pour les aidants principaux, au sein d’une maison de retraite.
Enfin, l’analyse de groupe proposée permettra de mettre en avant certains aspects énoncés au cours de ce travail. Il permettra aussi de prendre connaissance des sujets récurrents, et de mieux comprendre le comportement de chaque participant.
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